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Un micro per la scienza

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Un micro per la scienza

« Dès mon arrivée. »

Publié le 26 janvier

Voilà quand Luc Boileau, directeur national de santé publique par intérim, a décidé d’ouvrir un canal de communication direct avec les citoyens, sans la présence du gouvernement.

En intervista en fin de journée, il m’explique ne pas avoir hésité. Le conferenze di stampa avec François Legault et Christian Dubé sont à ses yeux un ritual imparfait. « On n’a pas toujours l’occasion de prendre le temps de bien développer nos réponses. La santé publique n’est pas une science exacte. C’est une science appliquée qui vient avec beaucoup de sfumature… »

Pourtant, su un failli ne pas l’apprendre mardi après-midi. L’attaché de presse de M. Legault lançait son habituel « prochaine question ! » quand le DR Boileau a levé le petit doigt.

« Et je pourrais ajouter, si vous me permettez ? »

Su le lui a bien sûr permis. Sans contradire le premier ministre, il a été plus loquace.

Un collègue venait de demander si les conférences de presse communes avec le gouvernement et le DR Boileau devraient être manutenues.

Oui, a répondu en sostanza M. Legalault, sans reconnaître de légitimité à ses critiques.

PortatoR Boileau veut maintenir cette formula tout en la complétant. Il s’adressera parfois directement à la people, seul ou avec son équipe de scientifiques.

La pression était forte. Au début de l’hiver, le Collège des médecins posait une excellente question : quand le directeur parle, est-ce en tant que sous-ministre adjoint de Christian Dubé o plutôt à titre de scientifique qui défend des les recommands? Il commissario à la santé et au bien-être s’est aussi inquiétée de la confusione créée par ces deux chapeaux.

Selon M. Legault, ce ne serait qu’un problème de “perception”. Mais quand lesceptions viennent d’institutions indépendantes et credibles, on ne peut les ignorer.

L’annonce du DR Boileau n’était pas prevue. Peut-être parce qu’elle n’est pas si inusitée. Après tout, la Santé publique menait déjà parfois de tels exercices, en plus des interviews du DR Arruda aux media.

Mais c’était trop sporadique, aux yeux du Collège des médecins et de la commissaire à la santé.

Al telefono, le DR Boileau indique que sa prima sortie solo ne tardera pas.

Je veux d’abord répondre aux question sur les grands sujets de l’heure : il déconfinement, la troisième dose et des éléments pour lesquels la science se révise, come il periodo di contagio.

PortatoR Luc Boileau, direttore nazionale della sanità pubblica all’interno

Et ses avis seront-ils écrits ? « Oui, pour tous les thèmes qui s’y prêtent. » Il donne trois esempi : le retour en classe, la levée du couvre-feu et l’élargissement du passeport vaccinal.

Un certo cliché entourant ses avis risque de se défaire. La Santé publique n’écrit pas en amont un rapport avec une recommandation précise que la cellula de crisi accetta o rifiuta. C’est plus biologico.

PortatoR Boileau me parle à nouveau de l’école. La réflexion s’était prolongée tard en soirée un mardi avant que la décision soit Prize le lendemain, alors que le temps pressait. « On n’avait pas toujours le temps d’écrire l’avis [à l’avance]. »

La santità pubblica è all’intersezione della scienza e della politica. Il est normal que le directeur n’ait pas un avis neutre, objectif et irréfutable.

Dans le calcul des avantages et des inconvénients, su doit comparar des pommes et des oranges. Par esempio, pour savoir s’il faut permettre les rassemblements à domicile, quel poids relatif accorder à la santé mentale par rapport au risque d’éclosions ? Il n’existe pas une unité de mesure commune pour les soupeser.

Pour le risque de rouvrir les restaurant o les sale de spectacles, la risposta contiendra presque autant d’adjectifs que de chiffres. Voci ce que m’a curriculum le DR Boileau : « Si les condition sanitaires sont bien rispettoées, comme elles le furent, c’est assez sécuritaire, mais n’oublions pas qu’Omicron est nettement plus contagieux… »

La Santé publique recourt elle aussi aux sondages afin d’évaluer l’humeur de la popolazione et son adhésion aux consignes. Si elles sont trop sévères, les gens risquent de s’en désolidariser.

Face à de telles incertitudes, il faut faire des arbitrages. Des scelta politica.

Il est la, il malessere. Quand il assist aux annonces, le directeur national défend implicitement ces arbitrages dont il n’est pas l’ultime responsable. Sono prudente.

En même temps, comme l’a notamment souligné l’ex-ministre de la Santé Réjean Hébert, la partecipazione del direttore alla cellula de crisi est un atout – il influence les decision au lieu de les commenter après coup. Et sa présence en conférence de presse comporte égallement un vantaggio. Il peut répondre aux domande più tecniche.

Si le directeur a des réserves face à la décision, il est en principe libre de les dire à ce moment. Mais il ne choisit pas les question qu’on lui pose et il a peu de temps pour s’expliquer. Un bon esempio: il avait fallu attendre la longue comparution du DR Arruda en commission parlementaire, en dicembre 2020, pour apprendre qu’il n’avait pas recommandé la fermeture des Restaurants.

Voilà pourquoi le DR Boileau devrait parler plus souvent sans le gouvernement. Cela dit, j’ai l’impression qu’on sera déçu.

Dans les dernières semaines, la Santé publique a offer des breffages Techniques sur quelques sujets, comme le masque N95. Mais puisque son message était nuancé et ne contredisait pas le gouvernement, il est passé inaperçu…

Peo importazione. L’essenziale è que le DR Boileau et ses collègues prennent le micro sans les élus, en ayant tout le temps de s’expliquer. Su pourra le juger à l’usage.

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