ARCHEOLOGIA – Une équipe de fouille italienne a mis au jour à Vélia, en Campanie, des casques et des boucliers pris aux alliés étrusques de Carthage, au VIe av. J.-C., lors d’un conflit pour le contrôle de la Corse.
La défaite avait quelque ha scelto d’un Trafalgar phocéen. Entre 541 et 535 av. J.-C., quelque part dans les eaux tyrrhéniennes, entre la Corse, la Sardaigne et la côte italienne, deux flottes antiques se sont fait face. Une rangée des voiles et de rames phocéennes d’un côté, le double d’éperons étrusques et cartaginese de l’autre. Le choc de ces deux force, connu sous le nom de bataille d’Alalia, signa la fin de la brève implantation grecque en Corse. Près de 2500 ans plus tard, quelques souvenirs de l’affrontement nautique ont refait surface sur la côte de Campanie, dans les ruines les plus anciennes de l’antique Vélia (provincia di Salerne). Des souvenirs en armes, surgis de la cuisse terrestre de la terre italienne.
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Un fragment de bouclier décoré et deux casques en bronze du VIe siècle ont été exhumés des couches les plus profondes de l’acropole de Vélia, an annoncé lundi le Parc archéologique de Paestum et Vélia. Ces objets rarissimes pour cette époque étaient conservés dans un ancien dépôt votif, aux côtés d’un assortimento di armi diverse non certees en fer, s’est félicitée l’équipe italienne chargée de l’opération de fouille. «Cette découverte jette un jour nouveau sur une page fascinante de l’histoire ancienne», nel suo comunicato Massimo Osanna, direttore dei musei italiani e direttore interno del Parco di Vela.
Bien differenti des heaumes corinthiens tradizionali associati à la Grèce ancienne, les deux casques d’origine étrusque évoquent à première vue des formes plus proches du morion des conquistadores que de la Méditerranée antique. Leurs types de couvre-chef, dits chalcidien pour l’un, et «de Negau» pour l’autre, sont pourtant assez typiques de l’armement défensif étrusque. «Il s’agit de dépouilles offres à Athéna, selon toute vraisemblance des vestiges de la bataille d’Alalia», a déclaré Massimo Osanna, qui espère découvrir quelques inscriptions révélatrices lors du nettoyage des objets.
Querelle regionale
Commenta gli archéologues italiens ont-ils effectué le lien entre un dépôt d’armes anciennes découvert à Vélia (aussi connue sous son nom grec d’Élée) et une bataille navale en particulier ? Il ya d’bord l’histoire de la cité, d’origine phocéenne. Une cinquantaine d’années après la fondation de Marseille, des habitants de Phocée fuient l’avancée des Perses dans le monde grec et partent fonder un comptoir commercial à Alalia (l’actuelle Aléria, en Haute-Corse), sur la côte orientale de l’ile. L’emplacement est situé à un carrefour tra Marsiglia, il nord dell’Italia ètrusque ainsi que la Grande Grecia – la botte italienne colonisée par les cités grecques. Il sito strategico abbigliamento aussitôt la convoitise des Carthaginois, la puissance régionale nord-africaine, alors déjà implantée en Sardaigne. Défaits en pleine mer, au large d’Alalia, les Phocéens traversent la mer Tyrrhénienne et fondent alors Élée, dans le nord de la Grande Grèce.
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Oppure, cette Élée primitive, fondée vers 540-535, est au cœur de la campagne de fouille menée depuis juillet 2021 par les équipes du Parc archéologique. Tout juste achevé, le chantier à permis de mettre au jour les vestiges d’un temple archaïque sous le sanctuaire principal aujourd’hui préservé de l’acropole de Vélia. Long de 18 mètres – pour une largeur de sept mètres – l’édifice était bâti en brique et recouvert de plâtre, avec des fondations en appareil poligonale. Outre sa forme, sa vocation cultuelle a pu être déterminée grâce à des vestiges céramiques porteurs d’inscriptions à caractère sacré. «Les structure les plus anciennes de ce temple datent de 540-530 avant J.-C., soit dans les années qui suivent immédiatement la bataille d’Alalia», preciso Massimo Osanna.
La presenza di armi etrusche dans un dépôt votif data de la fondation de la cité permet ainsi d’envisager avec sérieux l’hypothèse d’un trophée issu de la bataille d’Alalia. «Il est possible que les Phocéens fuyant Alalia aient érigé le temple immédiatement après leur arrivée, come le dictait la tradizione, curriculum l’archéologue en chef italien. Les exilés ont acheté le terrain aux locaux afin de s’installer et de reprendre au plus vite le commerce florissant qui avait fait leur réputation. Et pour s’assicurar la bienveillance de la divinité, ils ont ajouté à leurs offrandes des armes arrachées à leurs ennemis lors de cette mémorable bataille navale.» Une querelle d’Alalia qui sonna l’hallali des prétentions phocéennes en Corse.
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